[Officiel]Sombre Présage

-Pourquoi m'avez vous invoqués ?

Ces paroles prononcées d'une voix grave résonnèrent sur les parois humides de la cheminée éteinte. Un silence ponctué par le grondement sourds, presque imperceptible de la Terre s'insinua.

-Tu n'est pas notre maitre, répondit une seconde voix, claire et tranchante.

Un petit rire fit taire la femme encapuchonnée.

-Tu ne peut pas l'avoir maitrisé. Il dort encore ! s'exclama t-elle avec inquiétude.

-Voudrais-tu que je le réveille ? Il n'est pas encore temps. Il faut d'abord que vous altériez les capacités du Conseil.

-Les plus éminents prêtres sont déjà de notre côté.

-Et vous autres ? demanda la première voix à une rangée d'êtres encapuchonnés à droite de la seconde.

-L'alitaeran est peut être repéré, annonça une voix tout aussi imposante que la première. Et toi. Tu parles beaucoup mais ce ne sont que des hypothèses futiles. Qu'à tu fait de concret ?

-Le roi nain est sous notre emprise. Les rebelles le tiennent si nous ne l'aidons pas, les libéraux les ont peut être déjà rejoins, mais j'ai fait en sorte que le roi nain fasse un échec diplomatique avec eux. Velym est plus prometteur que son frère, mais c'est un élément instable. Il y a tout de même deux points négatifs : premièrement, les orcs commencent à débarquer, au compte goutte, mais ils ne sont pas de mauvais navigateurs, et leurs drakkars pourraient bientôt arriver par centaines. Ensuite, un elfe lunaire sait qu'il va se passer quelque chose, même s'il ignore qui nous sommes. Sejior. Vous devriez le connaitre.

-Quoi qu'il en soit, sans l'Alitaeran nous sommes bloqués, déclara la voix féminine.

-Concentrons nos efforts dessus, il se trouve dans la forêt d'Arktura, dans un temple caché par la magie ancestrale. Les druides millénaires l'ont cachés à nos frères avant la Grande Faille, reprit la troisième voix.

-Ceux qui le peuvent iront, les autres finissent leur tâche, mais, comme d'habitude, personne ne rencontre personne en dehors d'ici. Shwelk'illyiamoa mes frères, conclue le premier locuteur.

Les silhouettes s'estompèrent, l'ombre les happa une à une, et l'île flamboyante redevint aussi sauvage et dépourvue de vie qu'à son habitude.