Visite mortelle
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Visite mortelle
Kyto Fülfick Jeu 11 Nov 2010 - 18:24
Kyto avait reçu, quelques jours auparavant, l'ordre de tuer un représentant elfe du conseil de cette ville. Il s'est donc rendu sur place. Il a loué une chambre. Puis dîné. Rencontré des gens. Tout ça dans un unique but, trouver l'habitat de sa cible.
La nuit tombée, L'assassin prit un taxi. Un taxi vint le chercher. C'était une roulotte par deux chevaux, colorés de blanc et de marron, ils étaient ignobles. Mais l'homme conduisant le taxi était bien plus atroce. En effet, il avait un long nez crochu et avait pour fâcheuse habitude de piquer du nez. Ces yeux étaient collés au nez. Telle une mouche. Il avait le visage couvert de pustules blanches, rouges noires, un vrai collectionneur. Il était gros, assez petit. Cerise sur le gâteau, il possédait une voix dégoûtante. Après une dizaine de minutes de trajet, Kyto arriva à destination. Il descendit du transport. Si l'on pouvait appeler cette épave, un transport. Il rentra dans la maison.
Il vit la femme se rendre aux toilettes. Quand elle fut sortie, il la captura, et la balança dans la piscine gelée du jardin. Sauvage comme tactique. Comme d'habitude, en fait. Il alla dans la chambre. Vit L'elfe. Et le brûla dans ses draps, ce qui fût fort distrayant !
Kyto repartit en direction de la capitale.
La nuit tombée, L'assassin prit un taxi. Un taxi vint le chercher. C'était une roulotte par deux chevaux, colorés de blanc et de marron, ils étaient ignobles. Mais l'homme conduisant le taxi était bien plus atroce. En effet, il avait un long nez crochu et avait pour fâcheuse habitude de piquer du nez. Ces yeux étaient collés au nez. Telle une mouche. Il avait le visage couvert de pustules blanches, rouges noires, un vrai collectionneur. Il était gros, assez petit. Cerise sur le gâteau, il possédait une voix dégoûtante. Après une dizaine de minutes de trajet, Kyto arriva à destination. Il descendit du transport. Si l'on pouvait appeler cette épave, un transport. Il rentra dans la maison.
Il vit la femme se rendre aux toilettes. Quand elle fut sortie, il la captura, et la balança dans la piscine gelée du jardin. Sauvage comme tactique. Comme d'habitude, en fait. Il alla dans la chambre. Vit L'elfe. Et le brûla dans ses draps, ce qui fût fort distrayant !
Kyto repartit en direction de la capitale.
Kyto Fülfick- Nouveau Membre
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Re: Visite mortelle
Sejior Ven 26 Nov 2010 - 22:32
Sejior apparut devant l'assassin, en une fumée bleuâtre, qui se dissipa rapidement. Il était vêtu de sa longue tenue blanche brodée de bleu, et tenait fermement son bâton, planté dans la neige. Le démon au coeur de la pierre de séléane brillait de mille feux à travers le diamant, en produisant son habituelle traînée bleue au centre du bijou. Mais cela ne semblait nullement impressionner le criminel en face de lui. Dans son esprit, Sejior entendit de nouveau la voix de sa divinité. La même voix qui l'avait interpelée à son départ du camp des Thurlegs.
La tempête faisait rage quand elle l'avait sommé de rendre justice à la prêtresse qui l'adorait. Il n'avait pas tout de suite compris de quoi il s'agissait, puis il avait entendu une longue plainte, un cri d'agonie provenant de nulle part, retentir à travers les montagnes. C'est ce qui s'était toujours produit lorsqu'un être qu'il aimait venait à mourir. c'était la voix de Anjalei, la grande prêtresse du temple de Séléane. Il avait été étroitement lié avec cette elfe, qui lui avait longtemps appris les règles du panthéon à Aldaedreï, puis lui avait enseigné à adorer comme il se doit la déesse de la nuit. Ils avaient passé de longues heures ensemble à méditer ou à discuter. Entendre cette voix lui avait donc fait l'effet d'un coup de massue. Sejior s'était figé net, était tombé à genoux dans la neige, et avait hurlé, mêlant son chant à celui de son amie qui venait à quitter ce monde. Puis, il avait fait le lien avec ce que venait de lui dire sa déesse : venge-la, venge ma servante, Sejior de Séléane ! Et il y comptait bien. Si Anjalei avait eut une plainte si longue, c'était qu'elle était morte dans une douleur atroce, et pourquoi pas assassinée. Elle avait environ mille quatre-cent ans, mais était en très bonne forme. L'elfe solitaire s'était rappelé alors un enseignement de son amie lorsqu'il était un jeune elfe à Aldaedreï : Parcours le monde en quête du bonheur, fais ce qui te semble bon, pourvu que tu assumes tes actes. Cela lui avait redonné de la force, et une énergie inconnue s'était emparée de lui, jusqu'au bout de ses doigts blanchis par le froid, et, il ne saurait comment l'expliquer, il s'était retrouvé à Séléane, devant la demeure de son amie, en proie aux flammes. Et la tristesse avait cédé place à la haine lorsqu'il s'était matérialisé devant l'assassin même de son amie et professeur.
Les yeux bleu-profond de Sejior fixaient avec insistance son ennemi, lorsque la voix de Séléane, pure et insistante à la fois, raisonna dans sa tête : Tu as des facultés insoupçonnées, mon fils. Sers-t'en ! Il s'était toujours considéré comme le fils de la nuit, de la lune, mais jamais la déesse ne l'avait appelé comme tel. Une vague d'orgueil parcouru l'elfe, mais l'assassina de son amie lui remit les idées en place. Il demanda donc d'une voix haineuse :
- Tu as osé t'engager contre ma volonté, et contre Séléane elle-même en assassinant la grande prêtresse du conseil. Pour cela tu vas périr !
Sa voix grave et rauque, amplifiée par une sombre magie, raisonna entre les montagnes enneigées qui entouraient le domaine à l'écart de la ville.
La tempête faisait rage quand elle l'avait sommé de rendre justice à la prêtresse qui l'adorait. Il n'avait pas tout de suite compris de quoi il s'agissait, puis il avait entendu une longue plainte, un cri d'agonie provenant de nulle part, retentir à travers les montagnes. C'est ce qui s'était toujours produit lorsqu'un être qu'il aimait venait à mourir. c'était la voix de Anjalei, la grande prêtresse du temple de Séléane. Il avait été étroitement lié avec cette elfe, qui lui avait longtemps appris les règles du panthéon à Aldaedreï, puis lui avait enseigné à adorer comme il se doit la déesse de la nuit. Ils avaient passé de longues heures ensemble à méditer ou à discuter. Entendre cette voix lui avait donc fait l'effet d'un coup de massue. Sejior s'était figé net, était tombé à genoux dans la neige, et avait hurlé, mêlant son chant à celui de son amie qui venait à quitter ce monde. Puis, il avait fait le lien avec ce que venait de lui dire sa déesse : venge-la, venge ma servante, Sejior de Séléane ! Et il y comptait bien. Si Anjalei avait eut une plainte si longue, c'était qu'elle était morte dans une douleur atroce, et pourquoi pas assassinée. Elle avait environ mille quatre-cent ans, mais était en très bonne forme. L'elfe solitaire s'était rappelé alors un enseignement de son amie lorsqu'il était un jeune elfe à Aldaedreï : Parcours le monde en quête du bonheur, fais ce qui te semble bon, pourvu que tu assumes tes actes. Cela lui avait redonné de la force, et une énergie inconnue s'était emparée de lui, jusqu'au bout de ses doigts blanchis par le froid, et, il ne saurait comment l'expliquer, il s'était retrouvé à Séléane, devant la demeure de son amie, en proie aux flammes. Et la tristesse avait cédé place à la haine lorsqu'il s'était matérialisé devant l'assassin même de son amie et professeur.
Les yeux bleu-profond de Sejior fixaient avec insistance son ennemi, lorsque la voix de Séléane, pure et insistante à la fois, raisonna dans sa tête : Tu as des facultés insoupçonnées, mon fils. Sers-t'en ! Il s'était toujours considéré comme le fils de la nuit, de la lune, mais jamais la déesse ne l'avait appelé comme tel. Une vague d'orgueil parcouru l'elfe, mais l'assassina de son amie lui remit les idées en place. Il demanda donc d'une voix haineuse :
- Tu as osé t'engager contre ma volonté, et contre Séléane elle-même en assassinant la grande prêtresse du conseil. Pour cela tu vas périr !
Sa voix grave et rauque, amplifiée par une sombre magie, raisonna entre les montagnes enneigées qui entouraient le domaine à l'écart de la ville.
Sejior- Bras Droit
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